Lesa filles et les adolescentes du monde entier subissent différentes formes de violence tout au long de leur vie.
PLUS DE 200 MILLIONS DE FILLES DANS LE MONDE ONT SUBI DES MUTILATIONS GÉNITALES
En plus de causer de graves dommages psychologiques, les mutilations génitales féminines entraînent des problèmes de grossesse et d’accouchement, des dysfonctionnements sexuels et des infections chroniques. En outre, les filles n’ont plus accès à l’éducation, en raison des complications sanitaires et de la douleur qu’elles subissent. Dans certaines régions, les coûts liés à la cérémonie de mutilation peuvent entraîner l’abandon de l’école par la famille, qui n’est pas en mesure de payer les deux.
Cette forme de violence est très répandue, notamment en Afrique subsaharienne, mais aussi dans certains pays du Moyen-Orient – Irak et Yémen – et en Indonésie.
La principale raison des mutilations génitales féminines est la croyance qu’elles sont nécessaires pour un bon mariage. Dans certaines communautés, les filles qui ne subissent pas de mutilation sont considérées comme des filles de mœurs légères et impures et ne se marient pas.
Non seulement il représente un risque sérieux pour leur santé, mais il viole également les droits humains fondamentaux des filles dans le monde entier.
12 MILLIONS DE FILLES SONT MARIÉES AVANT L’ÂGE DE 18 ANS CHAQUE ANNÉE
Dans le monde, une femme sur cinq âgée de 20 à 24 ans (19 %) a été forcée de se marier avec un enfant.
La pauvreté, les conflits armés et les crises humanitaires favorisent cette pratique. De nombreuses familles considèrent le mariage de leurs filles comme un moyen sûr d’échapper au harcèlement ou aux agressions physiques ou sexuelles qui sont monnaie courante dans les zones de conflit.
Le mariage d’enfants prive les filles de leurs droits fondamentaux à la santé, à l’éducation et à la sécurité : elles sont plus vulnérables à de multiples formes de violence, plus susceptibles d’être en mauvaise santé, plus susceptibles d’avoir des enfants à un très jeune âge alors qu’elles ne sont pas préparées physiquement et psychologiquement, et plus susceptibles d’abandonner l’école. Dans certains pays, les complications liées à la grossesse et à l’accouchement sont la principale cause de décès chez les adolescentes âgées de 15 à 19 ans.
Le mariage des enfants est une grave violation des droits des filles et constitue la forme la plus répandue d’abus sexuel et d’exploitation des enfants de moins de 18 ans.
150 MILLIONS DE PERSONNES ONT SUBI DES VIOLENCES SEXUELLES
Vingt-sept pour cent des filles dans le monde subissent des violences sexuelles et c’est en Amérique latine que le tableau est le plus inquiétant : en 2017, plus d’un million de filles et d’adolescentes ont été victimes de ce type de violence.
Outre les grossesses non désirées et les traumatismes et souffrances psychologiques, ces jeunes filles sont confrontées à des avortements pratiqués dans des conditions dangereuses et à des maladies sexuellement transmissibles, dont le VIH. Elles peuvent être socialement exclues, ce qui les conduit à vivre dans la rue ou à se prostituer. Dans les cultures où la virginité est très valorisée, la violence sexuelle peut stigmatiser les filles, car elle est considérée comme une atteinte à l’honneur de la famille et peut, dans des cas extrêmes, conduire au meurtre de la victime.
99 % DES 4,5 MILLIONS DE VICTIMES DE LA TRAITE ET DE L’EXPLOITATION SEXUELLE SONT DES FEMMES ET DES JEUNES FILLES.
Partout dans le monde, les filles sont soumises à diverses formes d’abus et d’exploitation, notamment en les surchargeant de tâches domestiques. La plupart des filles sont contraintes d’effectuer des tâches ménagères telles que la cuisine, la collecte de bois de chauffage ou d’eau, ou de s’occuper de leurs jeunes frères et sœurs. Tout cela entrave la continuité de leur éducation, empêche leur développement global et viole leurs droits.
L’âge moyen des filles exploitées sexuellement se situe entre 11 et 14 ans. Elles sont prises au piège dans une spirale de violence qui comprend le viol, la torture, les avortements forcés, la famine et les menaces de tuer des membres de leur famille.
34,2 millions de filles et de femmes sont réfugiées ou déplacées et sont donc encore plus susceptibles de subir une forme quelconque de violence ou d’abus.
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